Le marché français de l’immobilier logistique se maintient
Dans son étude trimestrielle sur le marché français de l’immobilier logistique, JLL indique que la demande placée demeure stable sur un an. De son côté, la part de marché de la dorsale ne cesse d’augmenter.

Le marché français de l’immobilier logistique tient bon. Selon les données exposées par JLL, quelque 798 000 m² ont été échangés sur le marché français de la logistique en ce début d’année 2025 ; un niveau quasiment stable sur un an (-2 %) et légèrement inférieur à la moyenne quinquennale (-8 %). « L’attentisme observé en 2024 et l’allongement des délais de décision continuent de crisper le marché même si la demande exprimée reste présente, notamment sur les marchés de la Dorsale », indique l’étude. Le nombre de transactions s’est aussi maintenu d’une année sur l’autre (42 contre 41 au 1er trimestre 2024) et est très légèrement inférieur à la moyenne (46). Globalement, le marché a retrouvé les seuils qui étaient les siens avant la crise Covid.
Le segment des plates-formes XXL (> 40 000 m²) continue de séduire et « reste bien orienté en dépit du manque d’offres dédiées sur la Dorsale avec un volume supérieur à la moyenne grâce à 4 grosses signatures ». Le segment intermédiaire, des 10 000 - 20 000 m², est l’un des plus porteurs. Le début d’année a en effet été particulièrement animé, avec 271 000 m² commercialisés au cours des 3 derniers mois pour un total de 19 signatures. « Ces entrepôts de taille moyenne, modulables et à l’engagement financier moindre que les grosses plates-formes, sont devenus un actif recherché dans le contexte actuel de rationalisation », précise JLL dans son étude.
Domination claire et nette de la Dorsale sur l’ensemble du marché français
Dans l’ensemble, la Dorsale (axe Lille-Paris-Lyon et Marseille) continue de concentrer les attentions. Son marché représente 60 % du marché national. Une part extrêmement élevée, portée notamment par un marché lillois « très dynamique qui comptabilise 188 000 m² ». L’Île-de-France n’est pas en reste, puisque la région a tout de même vu 209 000 m² s’échanger en son sein, « un résultat très satisfaisant pour un début d’année, porté par une signature de 75 000 m². » La Région Centre-Val de Loire, avec 152 000 m² commercialisés, complète ce podium.