Pas moins de 303 millions de colis ont été livrés en Île-de-France entre septembre 2023 et août 2024
Par Mehdi Arhab | Le | Route et fer
Dans une infographie récemment dévoilée, l’OFELIF indique que plus de 300 millions de colis ont été distribués dans la région Île-de-France entre septembre 2023 et août 2024. Paris et le département de l’Essonne sont les territoires de la région où le plus grand nombre de colis ont été livrés.
Entre septembre 2023 et août 2024, la messagerie a tourné à plein régime en Île-de-France. C’est ce que montre en effet une récente enquête de l’OFELIF (l’Observatoire du fret et de la logistique en Île-de-France) qui s’appuie sur les données fournies par le prestataire de tracking ITinSell. D’après celle-ci, l’activité de distribution de colis de moins de 30 kilos en valeur absolue a atteint, entre un volume annuel de 303 millions de colis. Un chiffre qui donne évidemment le tournis. Paris concentre évidemment une grande partie des volumes de flux distribués, avec pas moins de 50 millions de colis distribués entre septembre 2023 et août 2024, soit une moyenne de 23,8 colis par habitant. Le département de l’Essonne (91) est celui qui se démarque le plus derrière, puisqu’il concentre sur la période 41 millions de colis et le nombre de colis livrés par habitant le plus élevé de la région, à savoir 31 colis.
Une activité qui chute fortement le dimanche et le lundi
A contrario, le Val-de-Marne (94) est le département qui concentre le moins de colis de la région. Un peu plus de 26 millions de colis ont tout de même été distribués sur le territoire, pour 18 colis par habitant en moyenne ; la moyenne la plus basse (partagée avec la Seine-Saint-Denis). Le département des Hauts-de-Seine concentre de son côté 38 millions de colis, la Seine-et-Marne (77) et les Yvelines (78) ont vu respectivement un peu de 35 millions et un peu plus de 32 millions de colis être distribués sur leur territoire.
Par ailleurs, c’est généralement le mardi que les volumes de livraisons sont les plus élevés dans la semaine. À l’inverse, le dimanche et le lundi se révèlent particulièrement creux avec un volume très inférieur à ce qui se fait le reste de la semaine. Les données montrent au demeurant que l’activité hebdomadaire décline peu à peu du mardi au samedi ; le dimanche et le lundi constituant donc des périodes où l’activité est extrêmement faible, à plus forte raison le dernier jour de la semaine.