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Summit Partners rentre au capital de OneStock à hauteur de 72 millions de dollars

Par Guillaume Trecan | Le | It

L’éditeur d’OMS OneStock accueille à son capital le fonds Summit Partners dans le portefeuille duquel se trouvent déjà des acteurs tels que Relex ou encore Catalyst. Avec ce soutien de poids, l’éditeur entend décoller à l’international avec, dans l’ordre les pays nordiques et les Etats-Unis.

Benoit Baccot et Romulus Grigoras. - © Sofiane BENSIZERARA
Benoit Baccot et Romulus Grigoras. - © Sofiane BENSIZERARA

Le fonds américain Summit Partners vient de rentrer dans le tour de table du spécialiste de l’OMS, OneStock. Il remplace le fonds Silverfleet qui a accompagné l’éditeur ces trois dernières années. Une période pendant laquelle la société a multiplié par 2,5 fois son chiffre d’affaires. « Aujourd’hui, plus de 50 % de notre croissance se fait à l’international », se réjouit Romulus Grigorias, CEO de OneStock et cofondateur avec le CTO, Benoît Baccot. En 2023, OneStock a enregistré 50 % de croissance. Avec Summit Partners, OneStock trouve un allier de poids, qui accompagne déjà des acteurs de l’écosystème supply chain, tels que Relex, Sifted, Mercury Gate ou encore Catalyst.

Création d’une équipe aux Etats-Unis et implantation d’un fondateur

Les 72 millions de dollars investis par Summit Partners vont permettre à l’éditeur d’accélérer son développement à l’international. Après avoir ouvert des implantations en Allemagne et en Italie, OneStock va bientôt continuer avec les pays scandinaves et, l’année prochaine, les États-Unis. La suite des opérations devrait donc voir une des deux fondateurs déménager aux Etats-Unis pendant quelques années pour y lancer les activités de OneStock. « Pour démarrer les Etats-Unis, nous allons devoir embaucher une équipe locale et nous étoffer dans les nouveaux territoires au niveau de nos équipes marketing, ventes et customer success ». OneStock, qui emploie à l’heure actuelle 120 personnes entend recruter 80 collaborateurs supplémentaires dans les deux prochaines années.

Nous avons l’ambition de construire un réseau mondial de partenaires stratégiques, éditeurs de logiciels ou intégrateurs

Son développement international passera aussi par un réseau de partenaires qui comprend des éditeurs qui complètent son offre produit, tels que Shopify, Adobe, ou encore Commerce Tools et d’autres comme le transporteur Colissimo, ainsi que des intégrateurs. « Nous avons l’ambition de construire un réseau mondial de partenaires stratégiques, éditeurs de logiciels ou intégrateurs », annonce Romulus Grigorias.

Des développements technologiques à venir

Une partie des fonds que Summit Partners apporte à Onestock va servir à renforcer technologiquement la solution. Le CEO de l’entreprise cite différents sujets de développement à venir : « service client, utilisation de l’IA générative, self-service pour la gestion des commandes et des retours, optimisation de l’orchestration et économie circulaire. »

La priorité est surtout à chercher de la croissance rentable, mettre en place des scénarios de supply chain efficaces pour distribuer les produits

Pour nourrir leur volonté de devenir leader mondial sur le marché des OMS, les fondateurs de OneStock comptent bien se saisir du contexte, y compris dans le secteur du retail chahuté par la conjoncture. « L’heure est à chercher des leviers de croissance sur de nouveaux cadres de vente, des marketplaces, de nouveaux territoires, etc. Mais la priorité est surtout à chercher de la croissance rentable, mettre en place des scénarios de supply chain efficaces pour distribuer les produits. Beaucoup d’acteurs s’efforcent aussi de calibrer au plus juste leurs stocks produit. Avec notre OMS, nous aidons justement les marchands à écouler jusqu’à la toute dernière pièce grâce aux stocks unifiés, puis, grâce à des règles d’orchestration riches et flexibles, nous leur permettons de prioriser les points les plus efficaces et les plus rentables », vante Romulus Grigorias.

En ce qui concerne les principaux freins à l’adoption de son outil, Romulus Grigorias ne redoute pas de barrière de maturité technique. « Nous n’avons pas besoin de stocks extrêmement précis, d’une infrastructure ou d’une facturation parfaite. Nous nous accommodons de beaucoup d’imperfections. Le grand défi que nous rencontrons chez beaucoup de clients, c’est leur capacité à gérer le changement », éclaire Romulus Grigorias.

Concepts clés et définitions : #Définition et applications de l'Order management system (OMS)