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Avec OneStock, Figaret met le cap sur la gestion unifiée des stocks

Par Guillaume Trecan | Le | It

Le spécialiste de la chemise haut de gamme, Figaret s’y est repris à deux fois pour réussir son projet d’Order in Store. C’est chose faite avec OneStock et Hipay. La deuxième étape arrive en juin : le Ship From Store et la gestion unifiée des stocks.

Jeremy Buffalon, Hipay, Noémie Rosati, Figaret et Aurélien Rasschaert, OnStock. - © D.R.
Jeremy Buffalon, Hipay, Noémie Rosati, Figaret et Aurélien Rasschaert, OnStock. - © D.R.

Preuve qu’il n’est jamais trop tard pour bien faire, un premier projet de mise en place de l’order in store avait été initié chez Figaret à l’issue du rachat de la marque par Experienced Capital Partners en 2017. Un premier déploiement qui a échoué sur des problématiques techniques liées aux connexions bluetooth instables des terminaux utilisés par les vendeurs en magasin pour la commande et le paiement. Un changement d’ERP en 2019 a définitivement scellé l’abandon du projet.

C’est cette fois rassuré sur la réussite de son deuxième essai, entamé avec l’éditeur d’OMS OneStock, qui travaille sur ce type de projet pour une soixantaine d’enseignes du retail et son partenaire de paiement Hipay, que la directrice générale e-commerce de Figaret, Noémie Rosati, a décidé de présenter publiquement de premiers résultats d’un projet qui, après l’Order in Store, passera l’unification des stocks, le Ship From Store, le click & collect.

Rendre accessibles plus de 300 références produits

L’OMS de Onestock déployé dans les boutiques Figaret permet une prise commande sur le stock de la boutique, sur le stock de l’entrepôt et, en juin, le stock unifié permettra d’accroître encore la surface de stock disponible. « Le but de ce projet Order in Store consiste à ne plus manquer de vente en raison des ruptures de taille et de vendre nos tailles extrêmes en contrôlant notre stock. Cela permet aussi de donner accès aux exclusivités web pour les boutiques », explique Noémie Rosati. Figaret propose en effet une gamme très large de produits, soit 300 références de chemises homme en permanence, une grande variété de coupes, types de tissu, de col, de poignée et des tailles, allant du 37 au 46.

Avoir démarré par l’Oder in Store permet d’embarquer plus facilement les vendeurs en boutique

L’Order in Store a été lancé sur quatre boutiques tests en octobre 2021 et l’ensemble des boutiques en novembre. En juin suivront le Ship From Store, déployé d’abord dans sept boutiques test avec Chronopost, le stock unifié et le click & collect. « Avoir démarré par l’Oder in Store permet d’embarquer plus facilement les vendeurs en boutique que la deuxième dimension du projet, le Ship from Store, bien plus contraignante », note Noémie Rosati.

Un ROI estimé en moyenne à six mois

Estimé par Aurélien Rasschaert, responsable commercial OneStock à six mois, le ROI du déploiement de l’OMS se traduit déjà chez Figaret par un impact qui va de 0,5 % à 6 % du point des ventes suivant les boutiques. Reste à le tester en période de grande activité, pendant les soldes ou les fêtes de fin d’année.

Mais, pour Jérôme Piccolin, directeur des ventes de OneStock, l’intérêt de ce type de projet réside aussi dans sa capacité de conduite de changement sur la supply chain. « Notre outil va permettre de gérer la supply chain de façon différente. Chez beaucoup de retailer, supply chain égale entrepôt. L’idée de notre solution est de casser les silos et de mettre en commun le stock, la chaîne logistique n’étant finalement pas basée sur des entrepôts mais des positions de stocks, positionnée à la fois dans les entrepôts, les magasins et les fournisseurs », vante-t-il.